À l’aise dans tous les domaines, dans toutes les langues
Le cardinal Mezzofanti = le saint patron des polyglottes
Et Dieu punit l’homme pour son arrogance, en semant la confusion entre les langues. Ils auraient dû appeler Mezzofanti. Lui, il savait communiquer avec le Seigneur. Et accessoirement, il maîtrisait aussi 38 langues. Il apprit même en une seule nuit la langue de deux condamnés à mort avant de leur administrer les derniers sacrements. Quant à savoir s’il était aussi compréhensible que le pape Jean-Paul II, l’histoire ne le dit pas.
Emile Krebs = la (vraie) bosse des langues
On ignore si Krebs a eu beaucoup d’aventures amoureuses dans sa vie. En revanche, il avait la bosse des langues. Littéralement. Un examen post mortem de son cerveau a révélé la présence d’une aire de Broca extrêmement développée. Plutôt pratique pour une bonne conversation ou un courrier circonstancié en 33 langues. Il était aussi un interprète habile pour 35 autres langues, ainsi qu’un scientifique qui étudia au final pas moins de 120 langues. Il ne devait du coup pas lui rester beaucoup de temps pour courtiser les demoiselles...
Sir Richard Francis Burton = l’aventurier des langues
Burton était un Britannique coriace avec un faible pour la langue (érotique). Son père était un haut gradé militaire et sa mère une (très) riche héritière. Le fiston put donc profiter d’une vie faite de voyages, de découvertes, d’aventures… et de traductions. Il fit véritablement le tour du monde. C’est ainsi à lui que l’on doit la traduction sulfureuse des Mille et Une Nuits, de la Prairie parfumée et du Kamasutra. Qu’est-ce qu’on dit ? Merci, Richard !
Ziad Fazah = le recordman, jusqu’à nouvel ordre
« Certes, aux dix-huitième et dix-neuvième siècles, ces hommes avaient le temps d’étudier les langues. Mais aujourd’hui ? » Mouais, le Livre Guinness des Records a décerné à Ziad Fazah le titre de plus grand polyglotte de notre temps. Ce Libanais maîtrise 58 langues. Selon ses dires en tout cas. Une émission de télévision chilienne a en effet mis à l’épreuve ses connaissances linguistiques, qui sont apparues très douteuses. Mais si vous posez la question à ses conquêtes, il y en aura peu pour se plaindre d’une confusion des langues. :-)
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